Mais vraiment, Benoit Dutrizac devient de plus en plus pénible.
La dernière saison lui a fait atteindre des sommets d'irritation, avec son petit genre arrogant smat de contribuable qui est tanné de payer pour rien et qui reste pris dans le traffic quand les syndicats font de la pression. Je trouve que ses entrevues sont très redondantes parce qu'il passe son temps à répéter ses coquins «heille naisez-moi pas» ou autre «on est tanné, dites-moi pas ça, dites-moi ce que je veux entendre sinon je vous repose la même question».
Bon j'y vais fort, mais il vient toujours gâcher l'intérêt de leurs émissions et j'ai de plus en plus de la misère à l'écouter sans soupirer. C'est un peu la même chose avec Martineau mais en beaucoup moins pire. Il peut être stressant, mais moins. Y'a pas le petit ton blasé à la Dutrizac.
Donc je décernerais aux Francs-tireurs le prix «lâchez-pas pour vos choix de reportages et d'invités mais si vous pouviez moins taper sur les nerfs, ce serait apprécié, merci».
Commentaires :
Entrevues de confrontation bien menées
Je peux dire que j'aime écouter cette émission. Elle est à la fois informative et relaxante. On veut toujours savoir ce que Dutrizac et Martineau vont avoir trouvé pour mettre leurs invités controversés dans l'embarras. Les animateurs ont leur style particulier en entrevue de confrontation. Bien que leur style trop direct peut amener les invités habiles à détourner les questions sans trop y répondre, la majorité s'y laisse prendre et le résultat des entrevues est intéressant. Ils tombent parfois dans les opinions d'humeur, mais on aime ça savoir ce qu'ils pensent! Pour eux, tout est noir ou blanc, jamais gris!!! Mais ils sont capables de changer d'idée et de revenir sur leurs positions lorsque cela s'impose. Je crois que Dutrizac veut bien sembler de plus en plus pénible, c'est volontaire!
claudel
vice versa...
- bon point pour Dutrizac pour son entrevue avec Henri Masse qui a permi au syndicaliste de soulever un peu le masque.
- très mauvais point pour Martineau pour ses envolées contre la «bouffe de snobs» où il mélangeait l'intérêt pour la bonne bouffe qui s'est développé au Québec (et tant mieux!) avec le snobisme (le 20ml de vinaigre balsamique à 100$) et où il essayait presque de nous faire croire qu'il se nourrit exclusivement de poutine, de binnes et de «tourkière» au mépris d'un sushi et du vin requis???? est-ce que quelqu'un l'a cru???
- très bon point pour Marineau (à mon grand regret, je lui accorde) pour la confrontation avec les partisans de Jeff Filion dans un bar de Québec. J'ai été stupéfaite d'entrer en contact avec une réalité que je ne connaissais pas : il y a des gens qui se sentent exclus du «concensus social» tel qu'il se développe dans les milieux intellectuels de Montréal (milieux universitaires, journalistiques). Faudrait y voir! à mon humble avis, ça mérite une suite.
Peut-être que pour un habitué, ça commence à tourner en rond. Mais pour une passante, je trouve qu'ils ont leur créneau et qu'ils l'exploitent bien. Et, d'après ton commentaire, Benoua, je me rend compte qu'on n'est pas agressés par le même type de baveux! Moi, Martineau, j'ai de la misère à le voir en photo depuis qu'il a commencé à écrire, pâle imitation d'un Foglia qui reste l'initiateur du commentaire baveux au Québec (mais, dans son cas, il va sur le terrain régulièrement plutôt que de commenter bien au chaud à partir de son condo).
claudel