Hier à Télé-Québec (jeudi le 28 octobre), il y avait un documentaire sur la fameuse prise d'otage par un commando tchétchène en octobre 2002 dans un théâtre de Moscou, et qui s'était terminé avec 129 innocents tués par les gaz des forces de l'ordre.

À chaque fois qu'une prise d'otage se produit (on peut penser à celle qui a eu lieu récemment dans une école à Beslan), le pouvoir russe agit de façon inacceptable et ment comme il respire quand vient le temps d'expliquer et d'informer. La dernière prise d'otage a montré à quel point le Kremlin veut contrôler et cacher l'information et censurer le journalisme en Russie.

Dans le cas de la prise d'otage dans le théâtre de Moscou, l'assaut pour le sauvetage des centaines de vie (ils étaient quand même environ 800 personnes dans le théâtre) a plongé les militaires, les médecins et les citoyens dans une situation de confusion et d'impuissance, puisque le gouvernement n'a jamais voulu dévoiler quel gaz avait été utilisé (un gaz «neuro-paralysant» qui aurait été utilisé pour la première fois sur l'humain selon le documentaire). De plus, les premiers médecins sur les lieux étaient des chirurgiens (la chirurgie n'étant pas l'experte des gaz), les gens ne savaient pas comment aider les victimes des gaz, ils prenaient les corps d'une «mauvaise façon», les ambulances étaient loin à cause des automobiles stationnées, il n'y avait pas de brancard pour transporter les victimes... Moscou n'a pas su prévenir et informer les acteurs du sauvetage pour sauver le maximum de vies. Malgré les 49 heures entre le début et la fin de la prise d'otage, qui aurait pu servir à une préparation adéquate de secourisme.

Ça s'est fait à la Poutine, on agit et on se câlisse du nombre de victime. Commentaires?